Un site de l'Agence pour le Non-Marchand
Informations, conseils et services pour le secteur associatif
7
Imprimer      Envoyer à un ami     

aidez moi a comprendre art 60



Membre depuis le 06/03/2006
2 messages

Posté :

voila je vous expose mon cas...
suite a un accident de travail j'ai beneficier de demi allocations de chomage et de ris en complement... j'ai ete mise au travail sous art 60 mais au bout de deux mois j'ai du arreter pour des pb de santé toujours du a l'accident de travail... j'ai fais des demarche au niveau du tribunal du travail concernant l'accident... le medecin de la mutuelle me dit que sa fait 6 mois et qu'il ne peut plus me garder sur la mutuelle mais qu'il est bien conscient que je ne peux pas reprendre mon boulot... donc lui aussi tribunal du travail... maintenant il me reste 4 mois a faire pour arriver a la fin de mon art 60 et il m'est incapable de les faire... donc fin de contrat mais le chomage va t il me reprendre en chomage complet ou pas vu que ca sera en attente de descision de tribunal... et mon contrat sera-t-il repris en compte si a la fin des poursuites judiciaires j'ai gain de cause... je suis dans le flou complet... merci de votre aide



Membre depuis le 08/03/2006
3 messages

Posté :

Pour l'ONEM, ce qui compte, c'est que tu aies presté X jours de travaille selon ton âge (et proportionnellement au régime temps partiel)...

Si tu as un certificat médical et si tu es couverte par la mutuelle, ce sont des jours assimilés à du travail.

Les jours non assimilés sont ceux que tu ne prestes pas pour raison de :
1) maladie pendant le premier mois de contrat
2) absences injustifiées.

Si tu n'as pas tout ça, ton contrat ne sera pas reprolongé.

Ton contrat va être cassé ? Si oui, tu n'auras pas presté assez de jours.
Par contre, le C.P.A.S. devrait, si tu es apte à faire un autre travail, te renvoyer à l'orientation et essayer de te trouver un autre emploi.

Tu percevras le RIS en attendant. Voilà...



Membre depuis le 06/03/2006
2 messages

Posté :

je te remercie de ton aide c tres gentil d'avoir repondu ca va m'aider a voir un peu plus claire
merci
christelle



Membre depuis le 09/03/2006
2 messages

Posté :

Bonjour à tous,
Voilà, en 21 ans de carrière j'ai 24 mois de chômage par intermitence. Recherchant activement un emploi depuis 1 an, je me vois confrontée aux réponses habituelles : femme de 40 ans isolée avec enfants, trop qualifiée, pas assez qualifiée, ne correspond pas aux critères de recherche, etc, etc... Je décide donc de me lancer en tant qu'indépendante dans l'horeca, secteur donc j'ai l'expérience et que j'affectionne. Ne possédant pas les fonds nécessaires, j'arpente donc les organismes financiers afin de pouvoir obtenir le crédit qui m'aidera à me lancer. En parallele, j'introduis également un dossier auprès des fonds de participation (prêt de lancement chômeurs). Aujourd'hui, je me vois obligée de mettre mon projet de côté et de laisser filer un local commercial (qui d'après les banques à une situation commerciale excellente) à un très bon prix et dont je suis sûre qu'il sera rentable immédiatement, parceque je suis chômeuse et que même en apportant un co-emprunteur qui a des revenus de loin supérieurs aux miens, les organismes financiers estiment que les garanties ne sont pas suffisantes et que le secteur Horeca est risqué. Mais pourrait-on me dire : quel est le secteur qui n'est pas risqué en actuellement??? Ne serait-il pas plus logique de se baser sur les aptitudes et expériences professionelles d'une personne, plutot que sur les statistiques? Un chômeur, doit'il d'office être condamné? Est-ce bien normal, que des organismes qui sont mis en place pour nous aider, conseillent aux gens de bien rester au chômage plutot que de devenir indépendant car c'est moins risquer? Ne riez pas! C'est bien le conseil qu'on m'a donné. Une excuse comme une autre pour ne pas m'accorder le financement. Alors, que faire? Pas assez bon pour travailler (trop de mois d'inactivité), pas assez bien pour devenir indépendant (pas de garanties), trop qualifié pour ajouter une formation supplémentaire à son C.V.... Comment constituer les garanties nécessaires, avec un mimimum de rentrées? Comment avancer et sortir du chômage, quand les portes se ferment? Sans emploi, dès 40 ans ne serait'il pas mieux de s'inscrire directement à l'office national des pensions plutot qu'à l'Orbem?
Merci de votre attention



Membre depuis le 01/03/2006
11 messages

Posté :

c'est vraiment désolant.

Nous avons une personne motivée, qui poussent des portes afin de recevoir de l'aide, et quoi en retour?? des assurances par ci, des garanties par là, des preuves de salaire ou de revenus suffisants à fournir... PFfffff.. après tout celà nous dirons que les chômeurs sont faineants, qu'ils se complaisent dans cette situation blalbla..
Je fais une généralité, oui! Parce que les personnes qui tentent désespérément de s'en sortir, ne sont pas compter hors du lot.
Nous sommes accueilli comme un numéro tout simplement et avons une étiquette au dessus de la tête, ou sur le front, où il serait écrit, laissez moi tranquille, ne m'appellez surtt pas pour allez travailler..bref!

Ras le bol de ce système à sens unique. (ras le bol de s'en rendre compte aussi, mais c'est tellement bon de pouvoir partager tout ceci avec d'autres personnes). C'est que finalement nous ne sommes pas si seul que ca!!
MERCI!



Membre depuis le 20/02/2006
110 messages

Posté :

Tu as tout a fait raison, on a beau être motivée pour trouver du travaille, on n'en trouve pas.
Je sais quoi, je parle, je cherche, j'écris partout et inscrit partout mais rien.
Mais j'essaye de ne pas perdre espoir, qui sait...

Florence


Qu'on veut, on peut.



Membre depuis le 09/03/2006
2 messages

Posté :

Merci de m'avoir répondu



Membre depuis le 22/03/2006
9 messages

Posté :

Dans le cadre de mon boulot je suis amené à faire régulièrement du recrutement et souvent je suis appelé pour former des demandeurs d'emplois et j'ai constaté quelque chose de frappant:
Motivation, compétence et présentation ne vont pas toujours de paires.
Par exemple, dernièrement je faisais un recrutement pour un poste de secrétaire: candidature reçue +/- 60. Sur ces 60 candidatures combien était motivé: à peu près tous (hormis quelques exceptions qui cherchait des preuves de recherche d'emploi et l'exprimaient clairement)! Sur ces 60 candidatures seules la moitié correspondait au profil minimum (utilisation du PC, word, excell et mail). Sur ces 30 personnes, seuls 15 parlaient suffisamment français (ici il ne fallait pas être bilingue), c'est-à-dire ayant une lettre de motivation écrite avec des phrases structurées. Sur ces 15 personnes, seuls 4 savaient écrire avec une orthographe suffisante pour la fonction (on ne cherchait pas l'irréprochable). Sur ces 4 personnes, 2 savaient réellement utilisées un ordinateur et n'avait pas gonflé leur cv.
Voilà comment très rapidement on peut mettre de côté 58 candidats hyper motivés.
Les raisons sont liées, me semble-t-il, à un manque de capacité d'auto-évaluation. Souvent les employeurs sont très durs dans leur recrutement, on ne peut pas le nier, mais souvent aussi les candidats n'ont pas conscience de leur limite ou se sous-estime.
Quelque part je trouve donc très interpellant d'entendre que la société est injuste et que bien que motivé on ne trouve pas de boulot. La motivation doit être en lien avec les compétences réelles et la manière de les mettre en avant!
Avant de rejeter la faute sur ce grand Autre, il est parfois utile de prendre du recul par rapport à soi-même et de voir ce qui coince chez soi (et ce n’est pas toujours en terme de motivation ou de compétences qu’il faut penser) afin de pouvoir évoluer et faire correspondre ses attentes avec les attentes d'un employeur potentiel, par adaptation réciproque (l'employeur doit toujours adapter ses besoins lui aussi puisque le candidat parfait n'existe pas).