Un site de l'Agence pour le Non-Marchand
Informations, conseils et services pour le secteur associatif
11
Imprimer      Envoyer à un ami     

Intervention de la police dans un SAAE

Page  02



femme

Membre depuis le 16/01/2008
42 messages

Posté :

1 mois c'est écoulé, je ne sais pas ou vous en êtes, cependant, une idée me vient à l'esprit

Si ce jeune leader est trop pertubateur du groupe, je pense qu'il faut l'écarter, mais peut-être que temporairement!
pour que d'une part il se calme et s'apaise (car peut-e^tre tout cela le ronge aussi et qu'il ne sait plus comment en sortir)
d'autre part, que le groupe aussi s'apaise

Cela permet de rediscuter avec le groupe de ce qui vient de se passer, que chacun disent son sentiments, ses peurs, ses craintes, etc...
De travailler avec le groupe (plus calme) comment extérioriser sa violence: sport, activité ou lieu de décharge: genre 'poutchingball' (à créer pourquoi pas un espace avec gant de boxe, cube en mousse, etc... pour frapper et se décharger, voir faire des 'combats' entre eux mais gérer via des règles sportives)
De travailler le retour du jeune, en lui imposant des règles de vie plus strictes via un contrat qu'il signe! dans celui-ci peuvent aussi être mises les conséquences si non-respect!

C'est ce que nous faisons dans mon service: foyer résidentiel pour adultes avec divers handicap: psychotique, névrotiques, caractériels, débilité, etc.... nous devons régulièrement en écarté pour protéger les autres, car si la crise arrive, ce sont les chaises et tables qui volent....

Ce n'est pas facile... courage!



Membre depuis le 09/12/2006
2 messages

Posté :

je passe par ici et je lis le truc bazard ici

malheureusement je pense que ce type de comportement fait partie des cas exceptionnelle ou il n'existe presque pas de solution.

j'ai vu le mot médication, sans doute une piste mais sans un évaluation médicale fort peu problable et meme comme il semble etre le cas actuellement, si une médication est proposée il faudra attendre de nombreux mois avant que celle ci ne soit efficace de manière optimum. De plus je pense qu'une hospitalisation pour une observation et une adaptation d'une éventuelle médication serait beaucoup plus intéressante pour tout le monde. inintéressante pour la maison qui pourra sans doute faire un travail de fond avec le reste des enfants (peut être même avec le reste des enfants de la même fratrie) et pour le jeune qui sera sorti du milieu qui le pousse a être violent.

J'ai lu aussi les IPPJ, j'ai travaillé pendant 2 ans au centre fermé De Grubbe à everberg, je n'y travaille plus actuellement car le dérapage est facile et malgré de gros effort, j'ai dérapé. juste pour remettre le cadre de ce genre d'institution, pour mois cela ne doit pas arriver si jeune et puis les IPPJ ne prennent que les jeunes a partir de 12ans exception faite pour les centre fermé ou cela est 14 ans. Mais cela doit rester l'ultime solution, bien que les équipes qui y sont font un travail formidable, ils sont comme tous limités dans le temps pour le travail et par les capacités d'hébergement et de solutions.

En bref, avec les éléments actuelle, il est difficile d'évoquer des solutions sauf celles que l'ont sort des livres ou tout est beau et tout est rose. Il faut anayser les capacités de la maison, de la population, de l'équipe, faire une analyse des outils en place et voir comment les adapter et surtout ne pas faire de la surenchère que vous ne pourez pas tenir dans le temps mais chaque mois devra etre pesé et chaque décision devra etre avalisée pour que les jeunes se retrouve face a un groupe d'adulte indisociable et qui pourra se serrer les coudes.


Page  02