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Job, es-tu là?

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Membre depuis le 25/12/2007
91 messages

Posté :

Re-Mimille,

He bien j'espère vraiment que tu vas vite trouver un lieu de stage! C'est clair que c'est pas évident, est ce que ton école ne peut pas t'aider à en trouver un? Dans le cas où tu ne trouve pas de lieu de stage pour septembre, tu devras arrêter ta formation ou c'est possible de la mettre en stand by?!

En tout cas, si j'entend parler d'un lieu de stage acceptant des stagiaires psycho en entretiens familiaux, je te ferai signe!

Moi aussi à une époque je pensais me mettre à mon compte, mais en me renseignant auprès d'autres psy, j'ai finalement renonçé à l'idée car c'est très dur de se lançer seule, sans expérience, sans réseau, et sans clientèle car se faire connaitre prends du temps, d'autant que nous sommes obligées de payer des contributions même si on ne touche rien!!! J'avais aussi été me renseigner auprès de ma conseillère pour savoir si c'était possible de toucher les allocations chomage en étant indépendante tant que je n'arrive pas à vivre de cette activité et sa réponse a été catégorique, c'est NON!! triste

La seule solution raisonnable, du moins dans un premier temps, c'est plutôt de faire indépendant complémentaire en plus d'un travail salarié, du style bosser à mi temps dans une institution et compléter par un mi-temps indépendant, ca permet de garder une certaine sécurité et de se faire connaitre, même si là aussi la concurrence est rude. Il faut savoir que si le titre de psychologue est protégé, celui de psychothérapeute ne l'est absolument pas, demain n'importe qui peut s'installer comme psychothérapeute même s'il n'a suivi aucune formation et recevoir des gens en thérapie. La plupart des gens ne sont pas au courant de cette situation et ne savent pas bien la différence entre psychologue et psychothérapeute, ce qui porte préjudice à notre profession....on parle de protéger le titre de psychothérapeute depuis plusieurs années déjà mais franchement rien n'avance! peut-être dans 10 ans et encore si tout va bien.

Moi aussi j'aimerais pouvoir bosser comme psy indépendante ne serais ce que quelques heures par semaine, mais bon voilà faut que j'ai un autre job à côté. Je vois aussi parfois des institutions qui recherchent des psy sous statut indépendant, 6 heures ou 10 heures semaine, je me dis que ca pourrait être une alternative si vraiment je ne trouve pas de job stable dans la psycho mais que je veux qd meme garder des liens avec le métier.


C'est sûr mimille, que ca fait du bien de pouvoir échanger sur notre situation même si c'est triste de découvrir que nous ne sommes pas les seules, il y a tant de psy au chomage que ca en devient révoltant! Moi aussi à une époque, j'avais vraiment l'impression de tourner en rond comme un rat pris au piège, de déprimer et de regretter mon choix d'orientation meme si j'aime la psycho, je déplore vraiment le manque de débouchés et de valorisation de cette formation.

Dire que quand j'étais plus jeune, j'avais à un moment pensé à devenir.....psychiatre lol mais les études longues et difficiles et le numerus clausus m'ont fait peur, j'ai préféré la "facilité" en choisissant psychologue clinicien qui me semblait un métier assez similaire (sauf les débouchés). Avec le recul, je me dis que j'aurais quand meme du tenter le coup quite à me planter directement, au moins avec le diplome de psychiatre j'aurais pu bosser dans la psychologie ou m'installer en libéral facilement car c'est remboursé par la sécu contrairement au métier de psychologue...
J'avais aussi pensé au droit à un moment en fin de retho! lol, notamment travailler avec des personnes précarisées, style droit social ou l'aide à la jeunesse qui m'intéresse beaucoup.


En plus, maintenant, je trouve que certains métiers comme assistante sociale aurait pu me convenir, car plus de débouchés que psychologue et la possibilité de bosser dans des secteurs qui m'intéressent ainsi que de suivre des formations en psychothérapie.

J'ai une amie avec qui j'étais en secondaire, elle doutais beaucoup de ses capacités et a préféré s'orienter vers l'école d'assistante sociale qui lui semblait plus accessible que l'Université. Hé bien après avoir connu un an de chomage, elle a fini par trouver un CDI dans le secteur de l'aide à la jeunesse et envisage de suivre une formation en systémique, voir plus tard faire un master en criminologie, domaine qui la passionne. Du coup, ca me fait regretter de ne pas l'avoir suivi en école d'AS à l'époque.

A un moment, j'ai meme songé sérieusement à reprendre des études dans un domaine plus "porteur" que la psycho, je m'étais renseignée à propos de plusieurs formations susceptibles de me convenir et de me donner un emploi. J'avais regardé du coté de la logopèdie (trop peu de débouchés), de la psychomotricité (débouchés trop incertains et formation pas bien établie).Du coté d'assistante sociale, j'avais trouvé une école qui permettait de suivre cette formation en décalé, c'est à dire tout les soirs et le samedi, ce qui me laissait la possibilité de chercher du boulot la journée, il y avait aussi infirmière psychiatrique ou en santé communautaire qui m'avaient traversées l'esprit car métiers en pénurie donc j'aurai continué à toucher mes allocations et j'aurais eu du boulot à la sortie. Mais bon franchement, l'idée de devoir reprendre des études à "zéro" me démotive pas mal, même si je sais que de plus en plus de gens se réorientent, certains reprennent même des études à 40 ans faute de trouver dans leur secteur mais voilà ca me fait mal d'y songer car ca repoussera encore mon entrée dans la vie active de plusieurs années et ca serait vraiment un aveu d'échec!!triste

J'avoue que moi aussi je pense vraiment qu'il serait temps de revoir sérieusement les études de psycho! Au Canada, les études de psycho sont soumises à un numerus clausus ce qui limite le nombre de candidats et aussi ceux qui se destinent à la psychologie clinique suivent un internat de plusieurs années pour acquérir une expérience clinique, ce qui nous manque cruellement, si nous voulons l'acquérir nous devons nous former nous meme à des prix exorbitants via des formations complémentaires car notre formation initiale comporte bien des lacunes...
De plus, ce surplus de psy cause une grande précarité et du chomage dans notre profession, qd on voit le nombre de psy obligés d'accepter des mi-temps, des cdd à répétition ou d'accepter des postes bien en dessous de leur niveau d'études, je trouve ca vraiment écoeurant.

Bref, je me sens surtout triste et vraiment déçue de tout ça.




















xhendelesse
femme 41 ans

Membre depuis le 24/05/2008
29 messages

Posté :

salut les filles
perso j'ai des solutions pour vous
surtotu pour vous lancer comme indépendante en gardant votre chomage et oui il existe une solution contrairement à ce qu'on vous a dit!
j'ai mis 3 ans a trouver mon premier remplacement! maintenant je bosse dans une maison de justice (c'est un niveau B comme un grade d'AS) mais c'est déjà ca puis j'ai mon cabinet privé qui compense ma frustration de ne pas travailler comme psy en salarié (je suis assistante de justice). un conseil passez les tests sur le selor pour devenir AJ c'est un chouette boulot quand meme ca vous donne un salaire puis en tant que fonctionnaire en général on fait tout pour vous garder... et ca vous permet de faire des projets privés. perso j'ai un enfant, je viens d'acheter une très belle maison, je suis mariée, donc voila puis faut trouver des trucs pour se faire connaitre effectivement, perso, mon expérience, je suis aussi sexologue et hypnothérapeute. je suis sortie en 2007, je fais beaucoup de formation (très important!), j'écris pour des magazines féminins (notamment le flair dont je suis la psycho coach), je participe à des émissions tv, ... je commence à me faire un nom progressivement... je me bats. je suis aussi en train de développer un projet hyper novateur en belgique avec une firme de sex toys voila si vous voulez me poser des questions je suis dispo n'hésitez pas sourire


www.psychosexo.be



Membre depuis le 25/12/2007
91 messages

Posté :

Coucou Jessy!

Tout d'abord merci pour tes conseils, c'est vraiment très gentil de nous faire partager ton expérience, et bravo pour ton parcours! Il me laisse reveuse, je suis très admirative de la façon dont tu t'en es sortie.

En ce qui concerne le Selor, je suis lauréate d'un recrutement bachelier Grh/psycho, organisé par la région Wallonne, c'est aussi de niveau B, donc ca correspond plus à des postes d'assistantes sociales ou d'assistante psycho plutot que psychologue, mais bon ca permet d'obtenir un poste stable!

Ici j'attend des nouvelles de la région wallonne, j'ai vraiment hate d'avoir quelque chose, l'examen permet de bosser dans les ressources humaines dans le public ou comme agent d'intégration professionnelle pour l'AWIPH, voir d'autres postes mais je n'en sais pas plus pour le moment.

Le boulot d'assistante de justice me parait très intéressant, j'aimerais beaucoup passer l'examen! Mais il ne semble pas y avoir de recrutement de prévu pour le moment.

Pourrais tu aussi expliquer un peu comment se passe le boulot et une journée type d'AJ et si tu as quand meme l'occasion d'utiliser un peu la psy pendant ce boulot? Est ce qu'il y a des possibilités d'évoluer dans ton boulot? Par exemple, obtenir un poste de niveau A via l'expérience ou des examens en interne?

Le secteur de l'aide à la jeunesse m'intéresse beaucoup aussi!

Je pense que qd j'aurais un poste stable, je continuerai des formations car ici au chomage c'est un peu juste au niveau finances, et j'envisagerai de bosser comme indépendante en plus de mon job salarié. Sinon quelles sont les possibilités de travailler comme psy indépendant en continuant à percevoir les allocations d'attentes?


Quelles formations as tu suivi en sexologie et en hypnothérapie? J'ai entendu parler d'un master en sciences de la famille et de la sexualité, mais j'imagine que ça doit etre dur de suivre ça avec un boulot à coté, sinon il y a un certificat en sexologie mais je sais pas s'il est bien. J'ai entendu aussi parler aussi d'une formation en thérapies brèves et hypnose ericksonienne.

Au niveau des formations la systémique m'intéresse pas mal aussi.J'envisage d'ailleurs d'entreprendre une formation dans ce domaine.

Encore merci pour ce message très encourageant!

très content



xhendelesse
femme 41 ans

Membre depuis le 24/05/2008
29 messages

Posté :



www.psychosexo.be



Membre depuis le 25/12/2007
91 messages

Posté :

Re-Jessy!

Merci pour toutes tes précisions et félicitations pour la réalisation de ton projet de sexologue:-)

Je trouve que le job d'aj est très intéressant et sans doute apporte une expérience très enrichissante même si ce n'est pas un job de psychologue. En ce qui concerne le job de psychologue en prison, j'ai passé un examen pour psychologue contractuel dans un service psychosocial au spf justice, mais je ne connais pas encore mes résultats. Quoi qu'il en soit, je pense passer le statutaire dès qu'un recrutement sera organisé.

Pour la Smart, je ne connaissais pas du tout! Tu fais bien de m'en parler car on m'avait dit qu'il n'existait aucune possibilité de travailler comme psy indépendante en touchant des allocations, je vais vite y jeter un coup d'oeil!


Pour les formations que tu m'as citées, je vais me renseigner car elles ont l'air très sympas.



femme 39 ans

Membre depuis le 10/08/2010
125 messages

Posté :

Salut!
Merci à vous pour toutes ces infos et ces messages motivants et optimistes sur ce que l'on peut faire!
Malheureusement je viens d'aller sur le site de Smartbe et j'ai lu que les psychologues, psychothérapeutes ne seraient plus repris dans le projet Smart car ils se recentrent sur les métiers artistiques, et ce depuis janvier 2012!!

Je vais les appeler courant de semaine prochaine pour avoir confirmation et je vous dis quoi... Sinon, va falloir trouver une autre solution! J'irai aussi à mon syndicat au cas où je tomberai sur un conseiller super calé dans tout ça...



Nivelles
femme

Membre depuis le 25/02/2011
8 messages

Posté :

Coucou

Juste pour vous signaler qu'il y a d'autres organismes que SMART pour vous soutenir lors du lancement de votre activité d'indépendant comme Job'in ou les couveuses d'entreprises. vous devez vous renseigner car certaines c'est uniquement pour la création d'entreprise et d'autres pour les indépendant aussi.

Bon courage à toutes



femme 39 ans

Membre depuis le 10/08/2010
125 messages

Posté :

Merci bcp birgitt!



Ottignies
femme 37 ans

Membre depuis le 16/02/2009
9 messages

Posté :

Bonsoir,

Personnellement, j'ai fait la psychologie principalement pour travailler avec des personnes handicapées sans volonté de travailler comme psy spécialement.

Durant mes études, j'ai fait pas mal de bénévolats dans ce secteur là. Et puis, j'ai postulé pour des jobs non psy... Résultat : j'ai signée un contrat d'assistante d'une personne handicapée avant la fin de mes études... Mi temps, CDI. Ce mi-temps là m'a ouvert des portes car dans le milieu, tout le monde se connaît, ce qui m'a valu un deuxième mi-temps où je m'occupe de développer un nouveau projet pour personnes handicapées sur Bruxelles.

Mon conseil donc ce serait de postuler pour des jobs dans le secteur mais peut-être avec d'autres fonctions (éducateurs,...) car cela donne une expérience dans le secteur malgré tout et peut ouvrir à plus. En plus, c'est rémunérateur, pas trop éloigné de nos compétences et envies...

Bon courage



Membre depuis le 25/12/2007
91 messages

Posté :

Bonjour à tous,

Comme promis, je suis revenue pour vous dire à tous et à toutes qui m'avait soutenue dans mes recherches, que j'ai ENFIN trouvé un job! Pas tout à fait comme psy, meme si ce diplome fait parti de ceux requis pour ce job, je viens d'obtenir un poste d'assistante de justice (expert technique judiciaire) suite à une sélection organisée par la direction générale des maisons de justice, et cela après 3 ans de chomage, j'espere vraiment que ce poste sera un tremplin pour moi, dans tout les cas ca me fait une expérience.

Ps: Mimille, j'espère que tu as trouvé un stage ou un job, en tout cas je croise les doigts pour toi.


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