3
Parent d’un enfant diabétique de type 1
Posté :
Vous êtes père d’un enfant récemment diagnostiqué diabétique de type 1 ? Votre expérience m’intéresse!
En effet, j’ai pu observer que les études étaient souvent centrées sur l'expérience des mères. J’ai, dès lors, décidé de donner la parole aux pères dans le cadre de mon mémoire en psychologie clinique, afin d'interroger leur vécu à l’annonce du diagnostic mais également lors du quotidien dans les premiers mois qui suivent cette annonce.
Mieux comprendre les pères permettra de faire évoluer les prises en charge de toute la famille.
Si vous n’êtes pas dans cette situation, pourriez-vous partager cette publication afin de nous aider à recruter ces pères dont l'enfant (jusqu’à 12 ans) a été diagnostiqué il y a 6 mois maximum (nous pouvons élargir à un an)?
Je reste à votre disposition pour toute question.
Un grand merci d’avance!
(Lien vers mon profil où vous verrez l’affiche concernant cette recherche)
Laura, mémorante en psychologie clinique
Posté :
Salut,
Je suis content de voir que tu t'intéresses à l'expérience des pères d'enfants diabétiques de type 1. C'est vrai que c'est un sujet peu étudié et pourtant très important. Je suis moi-même père d'un garçon de 8 ans qui a été diagnostiqué il y a 4 mois. Je peux te dire que ça a été un choc pour moi et ma femme. On ne s'y attendait pas du tout, on pensait que c'était une grippe ou une fatigue passagère. Quand le médecin nous a annoncé la nouvelle, on a eu du mal à y croire. On s'est senti coupables, impuissants, tristes. On se demandait comment on allait faire pour gérer cette maladie au quotidien, comment on allait expliquer ça à notre fils, comment il allait réagir.
Heureusement, on a été bien accompagnés par l'équipe médicale, qui nous a expliqué comment fonctionnait le diabète, comment faire les injections d'insuline, comment surveiller la glycémie, comment adapter l'alimentation et l'activité physique. On a aussi bénéficié du soutien d'une association de parents d'enfants diabétiques, qui nous a permis de rencontrer d'autres familles dans la même situation et de partager nos expériences. On a appris à accepter la maladie et à vivre avec. Notre fils s'est montré très courageux et coopératif. Il a vite compris ce qu'il devait faire et pourquoi. Il a gardé sa joie de vivre et sa curiosité. Il continue à aller à l'école, à faire du sport, à voir ses copains.
Bien sûr, ce n'est pas toujours facile. Il y a des moments où on est inquiets, où on se dispute, où on se sent seuls. Il y a des jours où on aimerait que tout redevienne comme avant. Mais on essaie de rester positifs et solidaires. On se dit qu'on est chanceux d'avoir un enfant aussi formidable et qu'on va tout faire pour qu'il soit heureux.
Voilà, j'espère que mon témoignage t'aidera pour ton mémoire. Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à me contacter. Bon courage pour ton travail !
Posté :
Bonjour Alessio,
Je vous remercie pour ce témoignage intéressant et riche en émotions! Cela me conforte sur le sens que je porte à cette étude et me motive vraiment à approfondir ce sujet.
Je suis heureuse de lire que vous avez pu bénéficier d'un bon encadrement par l'équipe médicale. Le fait d'échanger avec d'autres familles a également dû vous faire du bien car le sentiment d'impuissance ainsi que la sensation d'isolement se font ressentir chez beaucoup.
Votre petit bonhomme m'a bien l'air courageux, en tout cas, tout comme ses parents face à ces nouvelles contraintes. Les enfants regorgent de force, d’autant plus quand ils sont bien entourés par des parents aussi dévoués.
Votre témoignage mériterait d'être repris dans mon étude si, en tout cas, vous êtes d'accord.
Je ne sais pas si nous sommes de la même région. J'habite, pour ma part, à Mons, en Belgique. Si un échange en face à face est compliqué, nous pouvons discuter à distance (téléphone ou visioconférence).
L'idée n'est pas de vous bombarder de mille questions, loin de là. Il y en a fait peu de questions qui portent sur deux parties que vous avez mis en évidence dans votre message : le diagnostic et le quotidien suite au diagnostic. L'échange serait très libre comme le serait une discussion où vous apportez spontanément votre vécu singulier. Je ne servirai qu'à vous relancer pour creuser certains points méritant d'être approfondis. De ce fait, il n'y a pas de « timing » concernant cet échange, cela dépend simplement de ce que vous avez à dire sur le sujet.
Vous pouvez me contacter en me laissant vos coordonnées via:
- mail: laura.servais@live.be
- Téléphone : 0474/53.06.97
Evidemment, votre participation sera anonyme (j'indiquerai un nom d'emprunt lorsque j'évoquerai des éléments de votre vécu). Je vous expliquerai toutes ces précautions.
L'idée est de rassembler plusieurs témoignages de pères dans votre situation afin de mieux comprendre cette expérience particulière, mieux informer sur cette thématique et ainsi mieux accompagner.
Comme vous l'avez évoqué, ce sujet est trop rarement énoncé alors que les cas de diabète de type 1 se multiplient dans le monde et non sans conséquences pour l'enfant, le couple, la sphère sociale etc. Il est donc temps de faire évoluer les choses.
Un tout grand merci d'avance pour votre retour.
Bonne après-midi,
Laura
Posté :
Bonjour Alessio,
Avez-vous lu mon message ?
Bon week-end.