Rapports d'activités

 Nous avons à coeur de vous partager une part de cet imposant travail de comptage et statistiques, afin que vous aussi, puissiez réaliser plus concrètement, - nous l'espérons -, les tenants et les aboutissants du Souffle de Vie, jour après jour, année après année.

En 2017, 308 nouveaux appels ont émaillé le territoire belge (une cinquantaine de plus qu'en 2016), venant s'ajouter aux nombreux
appels antérieurs pour lesquels l'aide est toujours active.
Parmi ces nouveaux appels, la moitié des personnes sont belges. 82% ont appelé pendant la grossesse, tandis que 18% ont appelé après avoir perdu un enfant pendant la grossesse par avortement, fausse-couche, interruption médicale de grossesse (IMG).
Les personnes étrangères qui résident en Belgique et faisant appel au Souffle de Vie sont issues de 42 pays différents: Albanie, Algérie, Allemagne, Angola, Brésil, Burkina, Cameroun, Chine, Congo, Côte d'Ivoir,
Equateur, Espagne, Ethiopie, France, Géorgie, Ghana, Guinée, Inde, Irak, Italie, Japon, Kosovo, Kurdistan, Macédoine, Maroc, Mauritanie, Nigeria, Pays-Bas, Portugal, République Centre-Afrique, République Dominicaine, Roumanie, Rwanda, Sénégal, Serbie, Somalie, Syrie, Tanzanie, Turquie,
Ukraine, Yemen, Yougoslavie.
Répartition des femmes seules ou en couples:
42% des femmes sont seules
32% sont des femmes en Couples appelant seules
26% sont des couples

Quelles sont les causes pour lesquelles les personnes nous contactent?
Nous pouvons regrouper ces causes en plusieurs catégories reprises en trois grands facteurs: dans chaque facteur, nous mentionnerons
quelques-unes de ces causes.
1/ Facteur lié aux relations :
Environ 8% des personnes évoquent des difficultés relationnelles avec leur famille proche et ¼ des personnes parlent de difficultés avec le père de l'enfant attendu, pouvant aller jusqu'à la rupture.
1/3 des personnes faisant appel parlent de leur sentiment de solitude et près de la moitié des personnes demandeuses d'aide, évoquent leur angoisse.
2/ Facteur lié à la santé :
En 2017, 18 familles attendaient un enfant porteur de handicap ou d'une maladie. 30 femmes enceintes étaient atteintes d'une maladie physique liée directement ou non à la grossesse. 39 femmes ou couples souffrent
d'une difficulté de santé mentale. 11 futurs parents demandaient de l'aide parce qu'ils sont porteurs d'un handicap mental ou physique.

3/ Facteur lié à la pauvreté :
Sur les 308 nouveaux appels de l'année 2017, 1/3 des personnes relève du quartmonde. 18% sont illégales ou en voie de régularisation. 17% sont sans logement stable ou officiel. 44% vivent dans de grosses difficultés
matérielles et financières.
Il est important de souligner que la cause de la pauvreté n'est pas la raison majeure pour laquelle des personnes choisissent l'avortement,
contrairement à ce que l'on pourrait penser.

Regardons maintenant du côté de l'aide apportée par le Souffle de Vie.
Savez-vous qu'en 2017 :
- 56 nouvelles familles ont été mises en relation avec une famille de parrainage.
-19 femmes enceintes primipares ont demandé d'être spécialement préparées à l'accouchement par des bénévoles du Souffle de Vie qui ont pris le temps nécessaire pour répondre aux questions, soulager les
angoisses, y compris des futurs pères, et visionner le vécu concret de l'accouchement depuis les premières contractions jusqu'à la mise au sein du nouveau-né.
- 23 femmes seules ou couples ont bénéficié d'un Chemin d'Emmaüs.
- 56.703 Km ont été parcourus dans toute la Belgique par les responsables d'antennes au cours de l'année écoulée, au service des
aidés et des aidants, coordonnant ainsi l'accompagnement de proximité au fur et à mesure des demandes.
- Une vingtaine de familles ont été aidées dans la recherche d'un logement.
- 64 familles ont reçu des meubles.
- 220 packages de matériel de puériculture ont été distribués.
- Plus de 800 colis de vêtements ont été donnés.
- plus de 180.000 euros ont été attribués à différents postes concernant l'aide directe aux familles.

Grâce au service de bénévoles en lien avec les familles du Souffle de Vie, nous avons recensé différentes aides ponctuelles apportées
complémentairement aux familles de parrainage et aux organismes avec lesquels nous collaborons.
Ces aides bénévoles recensées sont : du baby- sitting, des petites réparations domestiques, des cours de français, de néerlandais, des traductions, des déménagements, des hébergements temporaires d'enfants, du massage prénatal, des soins médicaux, des préparations à l'accouchement, le transport de personnes et de colis ou de matériel, des
aides pour les courses, pour les démarches administratives, des conseils juridiques, psychologiques, sociaux, financiers, etc...
Parmi les bénévoles, certains rendent ces services gratuits grâce à
leurs compétences professionnelles, d'autres, grâce à leurs disponibilités
de temps.
Tout ceci se passe sans compter les bénévoles qui aident plus à l'arrièreplan : pour le tri du vestiaire, pour l'envoi de la revue, pour différents courriers, pour la diffusion de renseignements sur le Souffle de Vie, pour l'apport de dons matériels et financiers, pour les coups de mains à Pesche, etc...

En 2017, nous avons travaillé de commun accord avec différents
organismes tels que :
L'ASBL "La ronde joyeuse" de Renaix, l'ASBL "Accompagner", l'ASBL
"Sans logis", les banques alimentaires, Berrefonds, Bubbels en Babbels, "Ça vaut pas l'coup", Cap migrant, Cherut, COALA, consultations spécialisées de grossesses à haut risque, consultations pré
et post-natales de l'ONE, Cozapo, plusieurs CPAS, OCMW, des donneries,
Emmanuel ZVZK, Hu-bu, l'épicerie sociale, "Er is hulp", Famifed, Fedasil, "Invest in me", Jeugddrop Bonheiden, Kind en gezin, les petits riens, des magasins sociaux de seconde main, la maison d'accueil "Chêne de Mambré"de Tournai, "met lege Handen", Missiehulp, les missionnaires de la charité, NASCI, Oxfam, "Parrainer un enfant", le service de garde d'enfants, sociales dienst ziekenhuizen, Saint Vincent de Paul, Welzijnschakels, ...

Savez-vous que parmi les "anciennes mamans" du Souffle de Vie, beaucoup se mettent un jour à aider à leur tour ? ...
Certains "papas" aussi, mettent la main à la pâte...