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Educateurs = Nos Statuts Face à l'Emploi



Membre depuis le 22/11/2006
3 messages

Posté :

bonsoir ,

Je suis éducateur A2 et depuis quelque temps au "chômage" et je remarque tout comme vous si vous cherchez un emploi que vous soyez A1 ou A2 qu' il y a très peu d'offres et qu'en plus si on a "la chance" de trouver une offre qui nous corresponde : il faut soit être ptp (2ans de chomage derrière soi) , activa (minimum : 1an) ou alors bénéficier du passeport ACS ( chose magnifique s'il on habite pas Bruxelles et bien en Wallonie ---> impossible à obtenir donc) Pour résumer , je me sens bloqué car n'étant pas chomeur depuis longtemps je ne peux bénéficier d'aucune de ces "pseudo aides à l'emplois" puisque je n'entre pas dans les critères.


Autre point que je trouve assez particulier par rapport à mon diplome d'éducateur A2 , c'est bien cette démonination d'A2 ! je m'explique : J'ai déjà travaillé dans de nombreuses institutions et mise à part le chef éducateur, A1 et A2 nous avions exactement les mêmes tâches à effectuer . Je suis conscient que vous , je m'adresse ici aux A1 avez fait votre graduat et qu'il vous parait évident d'être plus "avantagé" (ce qui n'est pas le cas je le sais -> on demande soit disant plus d'A2 ou d'autres qui ne sont pas éduc prennent les places (psy-as)...)mais ce que je ne comprend pas c'est pourquoi on nous empeche de bosser en tant qu'A2? alors qu'on effectue au final les memes taches une fois sur le terrain.

Alors si vous êtes éduc A2 et que ça fait longtemps que vous recherchez un travail vous béneficierez certainement d'un des leurs plans à l'embauche mais ne vous rejouissez pas trop vite vu qu'une fois que votre employeur ne touchera plus d'aide grace à vous ,vous retournez vous inscrire au forem ou chez actiris et votre ancien employeur retrouvera rapidement quelqu'un d'autre qui galère (j'ai envie de dire une bonne grosse poire mais j'imagine plutot le citron qui va être pressé jusqu'au moment ou il ne donnera plus de jus) lui aussi et ainsi de suite. La roue tournera eternellement en notre défaveur?

bref tout ce système me dégoute puisque derrière nous rode l'onem et sa pleiade de sanctions à la clef si on ne trouve pas un travail ! ( ça a déjà été dit et redit je sais)

Desolé si j'ai été un peu long et pas trop constructif mais j'avais besoin de me lacher un peu et de partager ça avec vous.

Courage à tout ceux qui galère pour trouver un emploi,rien n'est définitif.




très fâché



Membre depuis le 19/10/2006
187 messages

Posté :

Juste pour t'encourager un peu... là où je travaille, il y a des A2 et une fois qu'ils y sont, ils y restent... En 5 ans, j'ai vu des départs mais jamais à l'initiative de l'employeur. Donc, je parle d'emploi à long terme. Et je sais aussi que lorsque l'on cherche un éduc.,... il n'y a pas énormément de réponses aux offres passées, donc, ils finissent par engager ce qu'ils trouvent (ce qui explique aussi peut-être pourquoi l'on est aussi nombreux à ne pas être éducateur de formation).

Bon courage... la roue tourne, comme tu le dis, et des emplois à long terme, il y en a.
PS: on se retrouve aussi régulièrement avec des personnes ayant fait au départ un remplacement et qui sont rappelées pour cdi quand une place se libère.



Membre depuis le 22/06/2006
258 messages

Posté :

Bonjour,

Etant moi-même psychologue, je trouve tout à fait scandaleux que certains de mes collègues, ne trouvant pas d'emploi, se fassent engager comme éducateur. Votre profession doit être protégée, comme l'est celle d'assistant social, par ex. Les éducateurs ont à protéger la spécificité de leur profession, comme les psychologues ont à protéger la spécificité de la leur. Les employeurs sont friands d'engager des psychologues comme éducateurs, au détriment des deux professions.



homme

Membre depuis le 17/03/2008
3 messages

Posté :

Bonjour,

Je suis éducateur A2a. Je suis le bac d'éducateur spécialisé en accompagnement psycho-éducatif (A1) à l'Ipfs de Namur.

Nous sommes plusieurs étudiants à vouloir que notre profession soit reconnue.

Dans l'institution dans laquelle je preste mes stages, la direction n'engage des éducateurs que sous statut A3. C'est alors que quelques années après leur engagement, les éducateurs (a2 ou a1) veulent être engagé selon leur statut.

Pour ma part, je trouve que la classe 3 (CEIS) devrait être tout simplement supprimée.

Je crois aussi qu'il faudrait discuter de l'accès à se métier avec juste un cess à la main (A2b). Je pense qu'il serait possible de proposer des emplois à ses personnes désireuse de poursuivre la formation d'éducateur A2b ou A1.

Il faut alors redéfinir les domaines d'actions de chacune des deux classes. Ce qui n'est pas une mince affaire.

Mais dans ce cas, un employeur préférera tout de même payer moins, c'est à dire, engager un éducateur A2...

J'aimerais savor si il est possible de se ralier à cette cause et de revendiquer la reconnaissance du métier.
Ensemble, on peut se mobiliser.

Il serait peut-être opportun, d'ouvrir un sujet sur ce forum. "Mobilisation pour la reconnaissance du métier".


Au plaisir de partager avec vous vos recommandations, vos réflexions


Xavier



Membre depuis le 19/10/2006
187 messages

Posté :

Bonjour Xavier,

Comme j'l'ai déjà dit dans un autre post, je ne suis pas éduc de formation mais logopède et j'ai été engagée comme éducatrice A1. Il me fallait un boulot et il y avait aussi l'espoir qu'ayant un pied dans la boite, j'obtienne un jour un poste de logo. Soit... ce ne fut pas le cas.
Tout cela pour dire que j'suis entièrement d'accord avec toi, il est anormal que les éducateurs ne fassent rien pour protéger l'accès à cette profession. Je suis persuadée que cela a des répercursions sur la vision que les autres travailleurs du secteur ont du métier d'éducateur. Et donc forcément, les relations de travail peuvent être biaisées.
Je sais que je ne suis peut-être pas la mieux placée pour dire cela... quoique... je sais comment je considérais les études d'éduc pdt que je suivais celles de logopède. Je sais encore que je me suis sentie capable de postuler à un emploi d'éduc alors que je ne l'étais pas. Cela fait 6 ans que je travaille comme éducatrice et je me rends à présent compte de la manière dont ce métier est dévalorisé. Et je ne comprends pas pourquoi les éduc ne font rien!!!
En ce qui concerne, les statuts A1, A2,A3... je ne sais pas réellement si cette une volonté de l'employeur de payer moins ou si cela correspond aux normes qu'ils doivent respecter et donc aux subsides qui leur sont alloués. Mais comme toi, je pense qu'il faut REDEFINIR les statuts. Chez nous, les A1 font exactement la même chose que les A2. Ceci n'est juste ni pour les A2 qui doivent assumer le même travail, les mêmes responsabilités,... que les A1 en étant payés moins; ni pour les A1 qui ne voient pas leurs études valorisées sur le terrain (et l'on en revient à l'image que les autres se font de leur profession). PS: c'est UN PEU la même situation que celle des infirmières A1 et A2 dans certains secteurs.



Onhaye
homme 56 ans

Membre depuis le 23/02/2006
8 messages

Posté :

Bonjour ou Bonsoir. Je termine ma formation en tant qu'éducateur à l'IPFS de Namur. Mon sujet de mémoire sera la protection du titre d'éducateur et la réglemebtation de l'accès à la profession (comme c'est le cas pour les AS). Je recherche tous les documents qui pourraient m'aider à défendre cette position et à trouver des alternatives. Vos témoignages m'intéressent aussi.
J'ai déjà pris contact avec Mr Philippe Charlier qui est à responsable de la Loi sur la reconnaissance du titre. Mon hypothèse de travail est qu'il peut y avoir un lien entre la non-protection de notre profession d'Educ et l'épuisement professionnel entre 35 et 45 ans. En effet, sans mobilité horizontale ou verticale, les educs sont cantonnés dans leur fonction sans reconnaissance et sans beaucoup d'espoir de reconversion...
Au plaisir de vous lire.
(vt653612@versateladsl.be)