aller voir un psy
Posté :
Pour Francoise, Francoise, Walter et quiconque s'intéresse aux "transfert"
http://www.redpsy.com/letpsy/letpsy6-02c.html
et toi Megguy, il est où ton message?
Anne-Marie
Posté :
Bonsoir
Voici relevé dans un ouvrage de Freud.
"Abrégé de psychanalyse".
"Tant que ce transfert reste positif, il nous rend les plus grands services, [...], en reléguant au second plan le désir rationnel de ne plus souffrir et de recouvrer la santé.
Ce désir cède la place à l'envie de complaire à l'analyste et d'obtenir son approbation et sa tendresse.[...]le patient accomplit certains actes qui sans cela eut été impossible.[...]il semble guérir rien que par amour pour son analyste."
Eloquent non ?
Walter
Posté :
chère Françoise comme j'aimerai pouvoir vous venir en aide en vous donnant de l'amour.
L'amour vrai qui ne remplace pas des êtres qui sont toujours présents mais autrement. Quand vous parlez de votre papa, je sens profondément qu'une petite démarche devrait intervenir. Devant le deuil et la séparation d'un être plus particulièrement celui qui vous a conçu, il faut du temps, de la patience avec soi-même, en s'acceptant dans sa propre pauvreté. Cela est une longue route, parfois cabossée, mais au détour d'un grand virage quelle découverte de constater sa propre grandeur.
Vous dites que vous êtes mariée, êtes vous soutenue par votre mari, n'avez vous pas des enfants qui vous apportent d'autres instants qui pourraient être des répis bon à ce que vos neuromes travaillent.
Il est effectivement vrai en vous lisant que vous êtes d'une manière amoureuse de votre psy, ce qui est normal car il vous écoute, mais rester avec l'idée et comme but qu'il est un professionnel de l'écoute. Ses mots, ses attitudes sont le reflet à avoir pour vous aider à dégager l'essentiel de ce qui ne va pas ou à découvrir ce qui est enfermé au profond de vous-même. Pouvoir ouvrir le tout dernier tiroir de tout ce qui n'a pas eu la possibilité de respirer sainement est un énorme travail de relation avec vous-même.
Dans cette thérapie il est important de dire les choses, mais aussi savoir que les mots partagés n'engagent en rien celui qui vous aide à trouver la bonne direction dans votre souffrance.
Je crois qu'il serait honnête de lui dire ce qui se vit en vous, mais avec le risque d'oser accepter que ce vécu soit arrêter, car non productif.
N'avez vous pas chère Françoise des simples distractions, comme aimer vous promenez, trouver des copines et bien rire. Il existe des thérapies du rire, qui permettent de se détendre, d'avoir un autre regard sur les simples choses de la vie.
En s'enfermant dans cette douleur qu'est la vôtre, vous vous détruisez encore plus.
Je voudrais tant par mes mots qui j'espère ne viennent pas vous agresser, mais plutôt vous apaiser apporter un tout petit peu de bien être à vous-même.
J'ai connu dans ma propre famille , (mes enfants) des moments infernaux ou rien ne pouvait sortir de bon, où il n'y avait plus aucun espoir, puis le soleil ou l'arc en ciel s'est fait jour.
Ce que je vous souhaite de coeur.
Une mamye qui aime donner du bonheur.
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