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Ecole catholique ou communale???



Liège
femme 36 ans

Membre depuis le 25/07/2006
18 messages

Posté :

Bonjour à toutes et à tous,

J'aimerais savoir si le fait de faire mes études dans une école catholique ou communale influencera mon employeur plus tard.
En effet, je souhaite faire un graduat pour être prof de français et j'hésite entre une école catholique ou une école communale. Certaines personnes me disent que ça ne change plus rien au jour d'aujourd'hui, et d'autres me disent le contraire....
Que dois-je penser????

Merci de me répondre

Virginie



Waremme

Membre depuis le 22/06/2006
282 messages

Posté :

Salut,

Mon mari est diplômé de l'UCL et il a eu énormément de mal à trouver du travail. Le fait qu'il soit diplômé d'une université catholique lui a porté préjudice sur sa carrière professionnelle. En effet, aujourd'hui, la tendance est à la laïcisation. Surtout dans le privé, si c'est pour travailler dans l'enseignement libre confessionnel, ok pas de problème.
Mais dans le privé vaut mieux choisir l'enseignement organisé par la Communauté Française de Belgique. Il est vrai que lorsqu'on envoie son CV avec un titre de l'enseignement catholique, on a automatiquement une étiquette défavorable. Lui-même m'a dit que s'il devait recommencer ses études, il irait à l'ULB. Et oui, les moeurs changent et la religion catholique est de moins en moins appréciée. Sans doute à cause du célibat des prêtres, des idées dépassées du Pape sur la famille qui ne collent plus avec la réalité d'aujourd'hui.
Bon à toi de choisir.


"Si l'on refuse de vous recevoir et d'écouter vos paroles, quittez cette maison ou cette ville en secouant la poussière de vos pieds."



Liège
femme 36 ans

Membre depuis le 25/07/2006
18 messages

Posté :

Merci beaucoup ...



Membre depuis le 20/05/2006
22 messages

Posté :

Pour ma part, je pense que l'école/université où ont été suivis les cours a une incidence assez faible sur les perspectives d'emploi. Je crois même qu'en règle générale on y prête moins d'attention qu'avant. Par exemple, croyez-vous qu'on tienne rigueur à des ministres socialistes d'avoir suivi leur scolarité jusqu'à l'université dans le catholique ?

Plus que la tendance philosophique ou religieuse, c'est la qualité de l'enseignement dispensé qui importe aux yeux des employeurs. A ce niveau, il y a des bonnes et des moins bonnes écoles/facultés dans tous les réseaux. Dans certaines régions, l'enseignement officiel (au secondaire) a moins bonne réputation que le libre conventionnel, et dans d'autres régions c'est l'inverse.

En ce qui concerne l'université, étant diplômée de l'UCL, je trouve que la part de "religieux" est très faible : il y a en tout et pour tout un cours d'éducation religieuse (basique) de 15 heures sur l'ensemble des études. Il y a d'ailleurs des étudiants qui ne sont pas catholiques qui suivent et réussissent ce cours, preuve que c'est vraiment une formalité. L'aspect religieux possède quand même un atout : si vous passez l'agrégation dans une université catholique, vous êtes aptes à enseigner la religion au secondaire... Les profs ne sont pas des religieux en soutane, les cours donnent une ouverture d'esprit et une réflexion qui dépassent toute notion religieuse.

Du point de vue de l'emploi, j'ai jusqu'à présent travaillé dans le secteur public et dans le privé (essentiellement dans le privé en fait) : jamais je n'ai ressenti de sélection ou de mise à l'écart sur base de mon diplôme et du réseau d'enseignement que j'ai fréquenté. Ce qui importe surtout, c'est la qualité de l'enseignement suivi et, comme partout, la connaissance des langues, de l'informatique, des aptitudes professionnelles...

Mais ça, c'est un autre débat !

Bonne réflexion et décision !