Un site de l'Agence pour le Non-Marchand
Informations, conseils et services pour le secteur associatif
27
Imprimer      Envoyer à un ami     

J'veux un job!!!!!!!!!!!!!!!!

Page  02 



lux
homme 48 ans

Membre depuis le 07/05/2011
8 messages

Posté :



femme 39 ans

Membre depuis le 10/08/2010
125 messages

Posté :

oui merci! Je sais bien que nous sommes des centaines à postuler pour un seul et même poste. Je pense comme vous également qu'il faudrait une réforme des études, et ce, le plus vite possible.

J'aimerais également me lancer en tant qu'indépendant mais il me manque encore pas mal d'outils, c'est pour ça que j'espère être acceptée à une formation ici en septembre!

Bonne chance à vous et croisez les doigts pour moi!



Bruxelles
femme

Membre depuis le 01/12/2008
48 messages

Posté :

Hello, pour m'insérer dans votre conversation qui me parle au plus haut point, je voulais également ajouter qu'un psy qui travaille en planning familial m'avait dit que lorsqu'ils ont voulu engager un psy pour un contrat de replacement de maternité (6 mois) ils ont reçu...500 candidatures! Pouvez-vous l'imaginer? Effectivement, tout devrait être bcp plus réglementer. Je connaîs bcp d'AS qu'on "forme" pour faire le même boulot que des psy en asbl. Celles-ci bénéficiant de peu de subsides demandent des bachelors, gradués et nous, les universitaires restons sur le carreau...
Les différentes aides à l'emploi sont une très bonne idée...mais elles bénéficient davantage aux personnes non diplômées. On oublie que des personnes universitaires sont aussi au chômage. A bon entendeur...



Nivelles
femme

Membre depuis le 25/02/2011
8 messages

Posté :

bonjour

je lis vos posts depuis un certain temps et j'ai décidé d'y répondre. Je suis licenciée en psychologie depuis 10 ans. J' ai toujours travaillé. pas toujours dans le domaine que je voulais mais j'ai toujours travaillé.

J'ai fait des ressources humaines, du management pour finalement faire ce que je souhaite maintenant des entretiens psys.

Je connais d'autres personnes qui ont suivi des chemins détournés pour enfin arriver à la psycho. beaucoup ont commencé par les rh ou le recrutement ou l'administratif.

ce que je veux vous dire c'est que parfois le chemin n'est pas direct et qu'on peut prendre des chemins "autres" pour y arriver et y arriver.

en tout cas, courage !!



femme 39 ans

Membre depuis le 10/08/2010
125 messages

Posté :

Oui je sais bien que parfois on se détourne un peu pour enfin arriver à ce que l'on veut vraiment... Mais même en rh par exemple, énormément de CV arrivent dès qu'un poste se libère.
Je pense qu'il y a quand même un grand coup de chance dans tout ça, que notre profil tombe au bon moment (et là je cite des professionnels!)

Bonne chance à tous!



Bruxelles
femme

Membre depuis le 01/12/2008
48 messages

Posté :

Je suis d'accord avec mimille. Malheureusement, les pistons aident énormément! Je suis d'orientation clinique et j'ai toujours postulé dans des missions locales, ou service RH, mais TOUJOURS on m'a rétorqué que mon CV n'avait rien à voir avec le domaine des RH ou de la psycho du travail. Bien que le diplôme soit le même. Je n'ai aucune expérience dans l'ISP, donc c'est tout vu pour eux...



Membre depuis le 21/02/2006
407 messages

Posté :

Bonjour,

j'ai un peu moins de 10 ans d'expérience dans le métier de psy. plusieurs années en ISP mais aussi et surtout en planning familial.

Le chiffre donné plus haut de 500 cv pour un poste en planning ne me parait pas crédible. 150 CV, dont un bon tiers au dela de deux semaines après parution de l'offre me parait plus juste. Après un filtre rapide suivant les conditions de l'offre, on arrive à 20. Avec une 10aine d'interview max.

C'est en effet une très cruelle désillusion pour celles et ceux qui ont beaucoup investi dans leurs études et qui pourraient certainement être de très bons psys. Mais voilà l'intérêt pour ce métier dépasse largement la réalité. Or on ne peut pas dire que le non-marchand est atrophié en Belgique. Il est plutôt présent et vivace. mais insuffisant.

Et le rythme de création de nouveaux poste est bien en deçà de l'arrivée chaque année de nouveaux diplômés.

Comme dit plus haut, on prend parfois beaucoup de chemins détournés pour arriver enfin à destination.
Et ce n'est un constat que l'on peut faire a posteriori.
A priori, ça ressemble plus à une résignation.

J'ai connu une ou deux période d'inoccupation avec la crainte de ne pas retrouver dans mon secteur. heureusement, j'avais déjà assez travaillé et étoffé mon réseau professionnel.

C'est vraiment la première expérience qui est la marche la plus haute.

Courage à toutes et à tous.



Bruxelles
femme

Membre depuis le 01/12/2008
48 messages

Posté :

C'est pourtant ce qu'une psy travaillant en planning m'a dit. Une autre asbl cherchant des psy "bénévoles" a reçu...200 candidatures. Moi je ne suis pas étonnée mais bon, je ne voudrais pas plomber l'ambiance.



Liège
homme

Membre depuis le 21/11/2010
28 messages

Posté :

On devrait imposer aux écoles d'afficher à l'entrée principale le pourcentage de chômeurs 1 an après avoir obtenu le diplôme, comme sur les paquets de tabac... Cela remettrait les pendules à l'heure pour les formations qui sont des impasses. Les portes de sortie sont des formations en gestion de personnel, par exemple. Allez aussi voir au forem les métiers en pénurie. Entreprendre une autre formation est la seule issue: plus vite ce sera fait, moins ce sera dur. Quelques années dans une vie, ce n'est pas si grave que cela ! Reconnaître qu'on a fait une erreur d'orientation, c'est positiver les choses. La responsabilité des parents est énorme sur ce chapitre: il faut aborder le sujet du choix professionnel, et du compromis entre rêve et réalité dès le plus jeune âge, pour induire le réflexe d'aller voir des professionnels AVANT de s'engager dans des études.



homme 44 ans

Membre depuis le 27/06/2011
3 messages

Posté :

Le choix d'études n'est pas un choix évident. On peut être tiraillé entre le besoin de faire ce qu'on aime vs. le besoin de faire quelque chose de pratique qui va rapporter de l'argent.

Les études de psychologie ont toujours eu la réputation de n'apporter que très peu de débouchés. Le psychologue n'a pas toujours une image rassurante pour les autres, qui ont de l'appréhension vis-à-vis de sa tendance à "analyser" et/ou de son atypicalité.

Le monde du travail n'est pas rationnel. Des enjeux culturels, politiques, ou sociaux prennent le pas sur les compétences objectives des candidats. Il s'agit avant tout pour le candidat de rassurer le recruteur et l'organisation en montrant qu'il ne sera pas à la source de "risques" ou de "problèmes". En pratique, la similitude de catégories sociales est plus prédictive de la probabilité à être accepté que les compétences objectives présentées dans le CV.

C'est une désillusion non seulement pour les psychologues, mais pour tous les autres jeunes diplômés qui arrivent à trouver du travail pour se rendre compte ensuite à quel point la dimension irrationnelle (politique) prend le pas sur la rationalité (compétence).

Le psychologue, à priori désavantagé en raison de son diplôme, a un avantage par rapport à cette irrationalité. Il est important de mettre en pratique cet avantage pour pouvoir créer des relations professionnelles et élargir son réseau.


Page  02