aller voir un psy
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Confiance à développer, fausses croyances à a
Votre propre pouvoir que vous ignorez et qu'il vous est pour l'instant difficile de découvrir...car le plus dur est sans doute d'admettre que là où vous bloquez c'est au niveau de la confiance (à vous accorder à VOUS..) est qu'il faudra d'abord passer par là où vous êtes en train de passer... Et même si... vous osiez tout lui avouer, tout lui dire de vous, sur vous et vos ressentis intérieurs (= du reste le but de votre thérapie...: vous accorder la confiance en vous, celle qui vous manque cruellement et que vous ne pouvez donner à qui que ce soit, sauf LUI, parce que c'est lui que vous avez choisi pour "offrir votre confiance"...) sachez qu'un thérapeute qui vous convient n'a jamais de pouvoir sur vous car avec vous il en apprend autant sur lui-même que vous sur vous-même..; Ce sont justement les limites que pose le thérapeute et qui vous feront réfléchir, et aussi les questions qu'il vous renverra. N'ayez crainte, vous y arriverez car votre instinct de survie est et restera le plus fort... Votre Vie, jamais, ne peut dépendre d'une seule personne (car personne n'est plus important que vous, c'est cela qu'il vous faut comprendre, je veux dire "intégrer" jusqu'au fond de vos tripes.Et d'après ce que j'ai pu lire, vous en avez. Alors offrez-vous cette fleur en retenant ceci: c'est en se libérant de ses enfermements (qu'on s'est construits) , en se sibérant de ses fausses croyances -persuadée que vous êtes qu'elles vous protègent- que vous allez enfin avancer à pas de géant.
Tendrement à vous Chère Françoise et à tous ceux qui passent par là
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mon enfance m'a construite ainsi ,avec mes illusions
très sincèrement Ingrid, vos mots me réchauffent le coeur, et j'aimerais tellement vous croire, et me dire que je peux réussir à dépasser ce stade d'idéalisation. Par contre, je ne suis pas certaine de pouvoir lui dire combien j'ai besoin de lui pour vivre,et combien sa présence me soigne. Il est une véritable drogue pour moi, mon corps le réclame, même si je sais que cela peut me tuer comme la drogue.Ce que je constate à ce jour, et c'est cela qui me perturbe le plus, c'est que plus je le vois, et plus je l'adore, donc ce n'est pas une solution de continuer à alimenter cette obsession. Mais je ne peux pas m'imaginer le quitter un jour, oh mon Dieu cela je ne peux pas le penser, je sais qu'il me reste un long chemin à parcourir dans ma thérapie, mais j'ai trop peur qu'il se lasse de moi. Je veux tellement être parfaite face à cet homme aussi merveilleux. Penser que je vais peu le voir cet été, me réveille la nuit et m'angoisse horriblement!!
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à tes risques et périls Francoise
Bonjour,
si je peux vous partager mon expérience, j'ai vu mon psy cette semaine et j'angoissais avant qu'il arrive, je devais me parler et respirer. Les premiers moments ont été difficile mais j'ai confronté mes sentiments et on en a parlé et je dois dire que d'en avoir parler à comme désamorcé la bombe émotionnelle qui se créait en moi par rapport à lui.. si au contraire j'en aurrait pas parler, j'aurait continuer à nourir cet amour illusionnaire et irréel et j'aurrais fait de l'angoisse etc... je le sais car je l'ai vécue. Si je peux donner une suggestion c'est d'en parler et si vous êtes pas capable d'en parler mettre vos peurs de coté et en parler à la personne concerné.
Marc d'Ussel merci pour ton message.
Anne-Marie
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Francoise relisez-vous et vous verrez les réponses
"j'ai souffert toute ma jeunesse de l'éducation d'un père autoritariste, et j'attends encore qu'il me dise qu'il m'aime
même si aujourd'hui, il est dcd. "
Voilà l'objet de votre transfert Francoise.. je le sais car j'ai le même.
Je réactualise avec mon psy que subitement j'ai élevé sur un piedestal et pris pour le seul homme pouvant me comprendre et m'aimer tel que je suis. C'est en réalité à mon père que je parle, de mon père que je rêve d'être aimé et admiré, mais il est décédé et ne l'a jamais fait. Pour moi le transfert que j'effectue sur la personne de mon psy est bénéfique car cela me permettra d'évacuer ce gros manque d'un père présent et aimant dans ma vie. J'aime mon psy mais je sais aussi qu'il est que de passage dans ma vie pour m'apporter ce dont j'ai besoin pour continuer ma route..
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Transfert et cristallisation.
On parle de moi ????
Allons, plus sérieusement.
Françoise, faites gaffe. Vous êtes en pleine cristalisation. La distance entre le plaisir et la souffrance est très petite. Cela laisse des traces indélébiles, et il faut énormément de temps pour "vivre avec cela" de manière convenable. Votre "amour" est totalement impossible et ne sera qu'illusion. Il est un moment où on demande plus. Vous serez incapable de dormir des semaines entières durant.
Veuillez me pardonner de ne pas mettre des gants. J'ai l'illusion de penser que la vérité crue fera un peu plus mouche qu'un enrobage sucré.
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ne soyez pas trop dur monsieur
Je m'adresse à Marc d'Ussel pour lui dire qu'un homme ne peut connaître ce que je vis, car il est incapable d'idéalisation.Je suis tout à fait consciente que cet amour est impossible, sinon je ne serais pas là à taper sur mon clavier. Ce que je voudrais réussir à analyser, c'est le chemin qui me sépare; de mon libre désir d'adorer cet homme, et de ma conscience qui me dit que cet amour est impossible, et que jamais de la vie je ne ferais autre chose que de l'idéaliser.Bien sur que le plaisir et le désir ne sont que chez moi, mais je suis incapable de me dire que mon psy est de passage, et de surcroît incapable de lui avouer cet amour si fort, cette admiration sans nom, ce désir virtuel.Ce que je ressens pour cet homme a (et c'est ce qui me perturbe le plus)quelquechose de*sexuel* je ne vois pas le transfert sur cet homme par rapport à mon père Je vous en pris, laissez Oedipe de côté Bravo anne Marie pour son courage!!! et Marc, je vous en prie je ne suis plus une petite fille, je pense que mes sentiments vont bien au delà de ce que vous me dîtes, merci de me donner une autre réponse, car il est vrai que je demande l'avis des hommes.
Et si vous appreniez, Marc un jour, qu'une femme vous idéalise, que penseriez vous de cela?
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j'étais dans la brume
J'avais 3 mois d'abstinance en alcool quand
j'ai rencontré P. un membre qui a beaucoup d'attrait pour moi
et a qui je me confie dès le premier jour.
Il a beaucoup de temps d'abstinance et beaucoup de carisme.
Pendant longtemps et tout les jours ou presque nous parlons
je lui confie tout, il est mon confident, on se demande comment ca se fait qu'on est si bien et à l'aise à parler.. il devient l'ami que je n'ai jamais eu,
le père qui ne m'a jamais témoigné d'affection ni amour ni admiration etc..
et dans ma tête il devient l'amant idéal. ( car pendant ce temps à mes débuts dans le mouvement mon couple allait pas très bien ).
Pas besoin de vous dire que j'ai souffert, que je me suis mené la vie dur pendant ces 3 années et plus qu'on duré notre relation. ( relation sans passage à l'acte ) mais avec des déclarations de ma part. Je ne savais plus ou j'en étais. Je suis devenu très dépendante.
Aujourd'hui je suis en thérapie avec un psychologue depuis 1 an
je n'ai plus de contact ou presque plus avec ce membre
car je me sens pas bien quand je suis en sa présence.
Ce que j'ai le plus souffert est que je me suis sentie abandonné par cette personne
après avoir eu son plein soutien et de m'avoir enveloppé de protection et de sa présence, je me suis sentie laisser à moi-même.. car et (ca c'est moi qui le pense), il ne devait pas savoir quoi faire avec moi après mes déclarations d'amour, comment m'aider dans cette situation en se protégant lui-même...
pour ce faire et je le sais maintenant, il faut l'avoir appris. Il faut le savoir.
Et les membres AA sont des aidants mais des aidants qui ont appris sur le tas avec l'expérience de la vie, de leur vie. Pas des psychologues ni des psychiatres.
Je suis certaine que si ce membre revis quelque chose de semblable il n'agira peut-être pas de la même facon. En tout cas. Je suis désolé.
Moi j'ai bien de la misère avec l'abandon...
et avec l'affection
Je suis en thérapie pour ca. Et je vais enfin y voir clair. Déjà j'y vois bien mieux.
Mon psy sait très bien comment faire pour aller au delà de ce transfert ( qui maintenant est vers lui ) avec moi sans m'abandonner et tout en continuant à être là et me rassurer.
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je suis consciente de ma maladie
Je me rends compte que mon dernier message n'est pas passé. Je m'adressais à Marc d'ussel où je lui disais que les hommes ne peuvent pas savoir ce qu'est l'idéalisation, puisqu'ils n'idéalisent pas.Je sais que cet amour est parfaitement impossible et qu'il ne reflète que l'illusion, sinon je ne serais pas là à taper sur ce clavier,Je ne suis pas une petite fille, je suis consciente à 100% du problème. Mais oui, pour répondre encore à Marc, je vais vivre toute ma vie avec cette obsession, cet homme que j'admire tant,et que je ne peux pas quitter, vit totalament dans mon imaginaire, c'est cela : idéaliser Je sais que c'est une vraie maladie, mais comment en guérir
Et si un jour, cher Marc, vous appreniez qu'une femme pense à vous le jour et la nuit, qu'elle vous a totalement idéalisé, que diriez-vous? Merci de me répondre
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si seulement je pouvais
Tout d'abord, je souhaite du courage à Anne-Marie, car son témoignage m'a touchée. Je n'ai aucun problème avec l'alcool, mais je suppose que cette dépendance là, doit être difficile à gérer. La mienne de dépendance est un homme. Si seulement je pouvais arriver à lui dire ce que j'ai sur le coeur, et aller au delà de cette imagination, j'aurais l'impression d'avoir réussi un petit bout de travail. Est-ce vraiment cela le transfert? N'est ce pas tout simplement une attirance, un désir de réaliser un rêve, simplement le fait de se dire que: eh bien oui, je désire cet homme! si j'étais allée voir une femme, ce désir sexuel, je ne l'aurais jamais ressenti, et pourtant, je reste la même personne avec mon enfance douloureuse; Alors que l'on arrête de parler de transfert, ce dont je suis consciente c'est que je dois cc d'aller voir cet homme!
MAIS CELA JE NE PEUX PAS,PLUTOT MOURIR
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Bonjour Francoise
Re-bonjour Francoise
En ce moment même, je pense comme toi Francoise; il n'est pas question que je cesse moi non plus d'aller voir mon psy. Je le vois une fois en juillet avant ses vacances car il viens de perdre sa mère et il est de retour en septembre seulement mais je ne vais pas capoter, j'ai plusieurs livres que je veux terminer pour apprendre sur moi, sur les phobies, les dépendances, la psychanalyse etc.. Je confronte mes pensées avec la réalité et j'essai de mon mieux à remettre mes émotions ou sentiment à leur juste valeur..
Je ne veux surtout pas cesser de le voir car c'est avec lui que je veux régler cette déficience que j'ai à tomber folle amoureuse dès qu'on me donne le sentiment d'être importante et bonne et belle et etc... je veux et je peux ( sans tomber en amour ) recevoir ces attentions de d'autre et ca c'est lui qui me l'a dis. Je peux même plaire et être belle sans faire tomber l'autre à mes piedsCa peut être un peu ardue et long comme rétablissement mais j'ai confiance que je vais réussir et ce sera avec lui. Vous savez Francoise, je suis déjà allé voir une femme pensant qu'avec une femme se sera différent... et bien j'en suis étonné moi-même car avec tout l'amour et l'enveloppement de tendresse que je recevais ou ressentais de cette femme et bien j'en suis tombé amoureuse... Je crois que je pourrais tomber amoureuse d'un gorille s'il me donnerait tout l'affection que j'ai besoin !!!!
Allez courage Francoise, confiez vous complètement à votre psy si vous en avez pleinement confiance, il ne vous laissera pas tomber.
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